Toujours dans le triangle polynésien nous voici arrivés à l’ile
de Pâques.
Mystérieuse, énigmatique voir mythique comme dirait Antoine, nous
allons faire la découverte des fameux Moais.
Tout d’abord la tente ! Et oui elle est encore là et va
finir ses jours sur ce coin de terre perdu, eh eh eh nous voulions la brûler
mais la raison et le rachat de celle-ci par le camping vous prive d’un beau feu
de joie.
| Notre tente (à droite) qui a résisté à la tempête, condition de son rachat |
Ensuite, les visites. L’ile est petite (5km par 10 km) et
nous choisissons la voiture. Par chance pour nos finances, ils sont en grèves,
tout est gratuit enfin presque car nous devons ruser aux postes de gardes
filtrant les entrées. Certains laissent passer, d’autres réclament un guide à
60 US$ par personne, de quoi permettre une belle rétro-commission !
Groupe de Moais le mieux restauré et le plus important en nombre (à proximité de la carrière)
Moais sur la plage
Le nombril du monde
Et nos enfants bien sales à mi-journée...
Carrière de Moais où les pièces non utilisées sont abandonnées sur place
Pétroglyphes
| Homme à la moto |
Moai avec des yeux
Volcan avec un lac
Village du XVème siècle
| Homme oiseau |
L’ile est
assez envoûtante par sa position loin de tout. Il s’agit de la terre habitée la
plus extrême (2000 km de la première ile de 70 habitants et 4000 km de la Polynésie
française et du Chili). Là bas vous êtes loin ! En montant sur les sommets
d’un des volcans de l’ile vous voyez quasiment à 360° la mer et pouvez même
voir la courbure de la Terre !
Les enfants ont adorés, Margaux et surtout Louis-Marie qui
est resté fasciné par les statuts dont il maîtrise l’histoire.
Pour les légendes et la réalité, nous vous renverrons au
livre (même si Julien meurt d’envie de faire 3 pages sur le sujet, wiki n’est
pas sorti de son corps). Mais pour faire simple elles seraient venues sur leur
socle en marchant…
Julien a fait une soirée chilienne au Piscola (Pisco chilien
avec du coca). Pas très bon mais efficace.
Pour la nourriture, pas trop de choix et très cher. Du coup
Julien a récupéré les hameçons montés sur des bouteilles par des japonais vivant au
Vénézuéla et parcourant l’Amérique du sud (et qui joue aussi de douces
berceuses pour endormir Margaux).
Après optimisation et création d’une quasi vraie canne à
pêche, Julien et Louis-Marie partent à l’aventure pour tenter de prendre du
poisson (chaque jour les chiliens et les japonais ramenaient 5 poissons
minimum).
| Pêcheur désespéré |
Résultat des heures de pêche : 2 hameçons perdus et une
boîte d’appâts (du poulet) consommé par les poissons hilares !
Rapa nui nous a enchanté, une île hors du temps.
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