dimanche 26 avril 2015

Rapa Nui ou Easter Island

Toujours dans le triangle polynésien nous voici arrivés à l’ile de Pâques. 


Mystérieuse, énigmatique voir mythique comme dirait Antoine, nous allons faire la découverte des fameux Moais.


Tout d’abord la tente ! Et oui elle est encore là et va finir ses jours sur ce coin de terre perdu, eh eh eh nous voulions la brûler mais la raison et le rachat de celle-ci par le camping vous prive d’un beau feu de joie.

Notre tente (à droite) qui a résisté à la tempête, condition de son rachat

Ensuite, les visites. L’ile est petite (5km par 10 km) et nous choisissons la voiture. Par chance pour nos finances, ils sont en grèves, tout est gratuit enfin presque car nous devons ruser aux postes de gardes filtrant les entrées. Certains laissent passer, d’autres réclament un guide à 60 US$ par personne, de quoi permettre une belle rétro-commission !

 Les Moais sont grands, plus petits que dans les rêves d’Elodie mais 8 m tout de même. Ils sont sur plusieurs sites tout autour de l’ile ainsi que dans les carrières qu’ils n’ont jamais quittées. Les voir, les toucher (chut) restent magique. 


Groupe de Moais le mieux restauré et le plus important en nombre (à proximité de la carrière)





Moais sur la plage





Le nombril du monde


Et nos enfants bien sales à mi-journée...



Carrière de Moais où les pièces non utilisées sont abandonnées sur place




Pétroglyphes
Homme à la moto



Moai avec des yeux


Volcan avec un lac



Village du XVème siècle
Homme oiseau




L’ile est assez envoûtante par sa position loin de tout. Il s’agit de la terre habitée la plus extrême (2000 km de la première ile de 70 habitants et 4000 km de la Polynésie française et du Chili). Là bas vous êtes loin ! En montant sur les sommets d’un des volcans de l’ile vous voyez quasiment à 360° la mer et pouvez même voir la courbure de la Terre !



Les enfants ont adorés, Margaux et surtout Louis-Marie qui est resté fasciné par les statuts dont il maîtrise l’histoire.
Pour les légendes et la réalité, nous vous renverrons au livre (même si Julien meurt d’envie de faire 3 pages sur le sujet, wiki n’est pas sorti de son corps). Mais pour faire simple elles seraient venues sur leur socle en marchant…



 



Julien a fait une soirée chilienne au Piscola (Pisco chilien avec du coca). Pas très bon mais efficace.




Pour la nourriture, pas trop de choix et très cher. Du coup Julien a récupéré les hameçons montés sur des bouteilles par des japonais vivant au Vénézuéla et parcourant l’Amérique du sud (et qui joue aussi de douces berceuses pour endormir Margaux).


Après optimisation et création d’une quasi vraie canne à pêche, Julien et Louis-Marie partent à l’aventure pour tenter de prendre du poisson (chaque jour les chiliens et les japonais ramenaient 5 poissons minimum).

Pêcheur désespéré





Résultat des heures de pêche : 2 hameçons perdus et une boîte d’appâts (du poulet) consommé par les poissons hilares !


Rapa nui nous a enchanté, une île hors du temps.


Retour à l'aéroport



mardi 21 avril 2015

Un petit coin de paradis, la Polynésie



Dès l’arrivée à l’aéroport, l’ambiance est tout autre qu’en Nouvelle-Calédonie. Nous sommes attendus par notre logeuse, collier de fleurs et trombes d’eau… en espérant que ça ne dure pas.



Notre planning en Polynésie est bien chargé, pour pouvoir visiter différentes îles, dans un territoire qui est aussi vaste que l’Europe. Notre temps étant compté et Julien plongeant à chaque stop, nous ne visiterons pas l’Archipel des marquises, ni les Australes.

Premier archipel, les ïles sous le vent, où nous avons posé nos valises à HUAHINE, une île encore très sauvage, puis à BORA-BORA, une carte postale vue du ciel.



HUAHINE


Louis-Marie et ses amis
Faré Poté traditionnel


Ferme perlière
Perle tahitienne



Baignade avec une petite anguille d'1,2 mètres



















BORA-BORA










Raies aigles






























Deuxième archipel, les Tuamotu, avec RANGIROA où nous avons côtoyé les requins et les raies de 
près, puis FAKARAVA et ses plages sauvages (où nous n’avons pas vu la fameuse passe sud, notre sortie ayant été annulée au dernier moment, et pas moyen d’en reprogrammer une. Pas super bosseur dans le coin, normal que le tourisme soit en diminution).

Au fur et à mesure du séjour, nous avons l’impression que nos enfants reviennent à l’état sauvage. Ils se promènent sans chaussures, grimpent aux arbres. Margaux mangent tout ce qu’elle trouve (des morceaux de nourritures sous la table, comme des insectes vivants) – et nous la nourrissons, promis !
Louis-Marie a eu la chance de se faire un super copain au cours du séjour, Samuel, qui a parcouru les mêmes îles que nous pour leur plus grand bonheur. La première question à son réveil le matin était : « où petit garçon ? ». Il a passé un très bon séjour dans les îles.




RANGIROA






Nos voisins au camping
Pêche au requin à mains nues
Ils attirent les requins avec des déchets de poissons



Banc de barracuda
Murène



Requin marteau (au centre de la photo)


FAKARAVA









Bénitier




Requin pointe noire



Le seul point négatif de ce séjour dans les îles est que nous sommes encore sous la tente, n’ayant pas réussi à nous faire accueillir en couchsurfing, les enfants doivent trop effrayer (ils nous effrayent aussi par moment !). Nous ne supportons plus de dormir sous la tente - valable pour Julien comme Elodie, même Louis-Marie commence à s’en plaindre. Il n’y a que Margaux qui s’en réjouit, car elle peut venir nous réveiller quand elle veut le matin.

Dernières étapes Polynésienne l’île de MOOREA, voisine de TAHITI, où nous nous reposons avant notre départ pour le Chili et l’île de Pâques. Se reposer nous direz-vous, alors que nous sommes en vacances ? Et oui, un tour du monde s’est fatiguant et même si les découvertes et les rencontres sont toujours magnifiques, nous serons contents de rentrer pour retrouver un lit confortable, une douche avec eau chaude et de la nourriture digne de ce nom.



MOOREA



Spectacle de danses polynésiennes


Dîner traditionnel Polynésien, ! (ça change du quotidien)

Nage avec des requins pour Louis-Marie


Photobombé !
















Anémone de dos
Et de face


TAHITI



Mairie de Papeete



 En espérant que nos photos vous ont fait un peu rêver, même si nous avons l’air malheureux et en mauvaise santé (surtout les enfants !). 

D’autres news depuis le Chili sous peu.