mardi 26 mai 2015

Rio de Janeiro, la plus belle ville du monde ?

Enfin, Rio ! Autre étape que nous attendions impatiemment. Après 8h de bus (de jour) depuis Belo-Horizonte, nous posons nos valises chez notre hôte pour la semaine, Yara, très sympa, mais elle ne parle pas un mot d’anglais. 

Notre maison pour 5 jours
Nous nous sentons plutôt en sécurité dans la ville et dans les transports par rapport à ce que nous avions pu lire ou entendu - en même temps, nous rentrons au plus tard à la nuit tombée et n’avons aucune valeur. Les mois de voyage passant, nos vêtements et sacs très usées, pas toujours propres, ne doivent pas tenter les voleurs.


Première visite, le Corcovado, la statue du Christ rédempteur. Beaucoup moins grande que ce que nous imaginions, la vue sur Rio est magnifique. Nous en profitons pour pique-niquer au pied de la statue et Elodie trouve le moyen de se faire piquer de nouveau par un scolopendre.

En arrière plan, le Corcovado
Au pied de la statue
Vu depuis la statue


Même si nous ne sommes pas des fans invétérés de foot (pour ceux qui ne le saurait pas), une visite au stade de Maracana s’impose. Super visite, nous avons pu voir les vestiaires, aller sur les bancs des joueurs et nous prendre pour des journalistes. Louis-Marie a appris à dire le nom du stade pour son parrain.





Dans le centre-ville de Rio, nous avons pu voir la cathédrale très moderne (et impressionnante par ses dimensions). Seule déception, nous n’avons pas pu visiter l’Eglise du monastère de Sao Bento qui était fermée pour travaux (1h de détour pour rien…).

Cathédrale de l'extérieur
Et à l'intérieur



Nous avons déambulé dans le quartier de Santa-Teresa, en empruntant l’escalier coloré de Selaron. Ce quartier est connu pour ces façades colorées et le fameux tramway jaune de Rio qui devrait reprendre sa circulation dans quelques mois. Il est en cours de mise aux normes locales, suite à la mort d’une touriste française.






Autre visite incontournable, le pain de sucre, colline qui fait face à la ville de Rio. On y accède en téléphérique. La vue est à couper le souffle. Nous découvrons aussi que plusieurs plateformes pétrolières sont installées directement dans la baie et faisons connaissance avec d’adorables petits singes, qui n’ont même pas essayé de nous chaparder notre repas.

Vue en haut du premier téléphérique
Le pain de sucre en arrière plan
Copacabana en arrière plan
Vue en haut du deuxième téléphérique


 Nous avons aussi passé deux après-midi à la plage, où l’eau était glacée pour nous, 21°C (ça va être dur de se baigner en Bretagne cet été !)

Copacabana




Ipanema






Dernier stop en Amérique du Sud, la capitale de la Capoiera, São Salvador da Bahia de Todos os Santos.

lundi 25 mai 2015

Excursion dans le Minas Gérais

Le Minas Gérais ? Qu’est-ce que c’est ? Une jolie région du Brésil, réputée pour ses villes coloniales qui exploitent (encore, mais à plus petites échelles), l’or et les pierres précieuses. A l’échelle du Brésil, ce n’est pas très loin de Rio, seulement 800 km au Nord-Ouest.

Notre arrivée dans la principale ville de la région, Belo-Horizonte, a été un peu mouvementée, comme c’est souvent le cas pour nos arrivées en ce moment ! Nous réussissons à récupérer notre voiture de location, sans siège auto pour Margaux (un neuf sera acheté le lendemain) et trouvons notre auberge de jeunesse après avoir tourné pendant plus d’une heure dans un dédale de rue.

22H, enfin notre hôtel !
Nous ne serions jamais arrivés sans l’aide d’un Brésilien que nous avons suivi un bon moment en voiture. Ca nous apprendra à oublier de charger les cartes sur notre tablette GPS !  Notre plus grosse difficulté au Brésil est que nous ne parlons pas le Portugais et que les Brésiliens ne parlent que le portugais…


Nous commençons par visiter la ville d’Ouro Preto avec ses belles maisons coloniales.

Vue depuis notre hôtel





A quelques kilomètres de là, nous partons explorer une ancienne mine, dans un petit train en métal, digne d’Indiana Jones ! Génial. Louis-Marie a été fasciné, c’est comme dans « Blanche Neige et les septs nains ».




Nous marquons un arrêt dans la ville de Mariana où les façades des Eglises colorées sont envoûtantes. Nous en profitons pour déguster un repas typique, un genre de buffet avec des plats très bizarres, très bon, mais toujours trop salé ou trop sucré pour nous.


Coeur de l'Eglise à droite 


Direction ensuite la ville de Congohnas, où l’Eglise qui domine la ville est entourée de 6 grandes chapelles où des scènes, avec des statues rappelant la vie de Jésus sont installées. 



Un lieu de pèlerinage important pour les habitants de la région. Nous sommes passés un dimanche après-midi et l’ambiance de fête qui y régnait en ce week-end de l’ascension nous a rappelé les ambiances de vogues en famille.



Notre dernière étape dans le Minas Gérais est la ville de Tiradentes, où ces rues pavées avec ses calèches sont très agréables.

L'Eglise qui domine la ville,
l'intérieur est magnifique mais les photos interdites ...

Margaux avec son cadeau,
une poupée qu'elle nous demandait depuis longtemps



Un petit périple de 3 jours qui nous a plus à tous.

Next stop, RIO !

(D'où nous venons juste de nous envoler pour Salvador de Bahia, un peu de retard dans les posts…)

lundi 18 mai 2015

Les chutes d’Iguazu, à la frontière de l’Argentine, du Brésil et du Paraguay

Autre grande étape incontournable de notre voyage, les chutes d’Iguazu dans la région de Los Misiones.


Pour rejoindre cette région depuis Buenos Aires, nous avons opté pour le bus de nuit pour le plus grand bonheur de Louis-Marie qui n’avait encore jamais dormi dans un bus. Comme d’habitude, nous n’avions pris que 2 sièges comptant sur notre bonne étoile pour avoir un siège sans payer pour Louis-Marie. Et nous avons été très très chanceux, car il n’y avait qu’un seul siège de libre dans le bus, qui affichait complet et il jouxtait nos deux sièges. Ouf !

Après une nuit pas trop mauvaise (15h de voyage), nous avons posé nos valises à San Ignacio mini (à 300 km au sud d’Iguazu). Nous nous sommes arrêtés ici sur les vives recommandations d’un couple franco-péruvien, croisé à l’Ile de Pâques. Les Misiones est un ensemble d’environ 30 missions Jésuites, répartis sur l’Argentine, le Brésil et le Paraguay, datant du 17 – 18ème siècle. Celle de San Ignacio est la mieux restaurée. Ces sites sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Façade de l'église

Au coin du feu à notre hôtel


5h de bus plus tard, nous arrivons à Puerto Iguazu, ville à proximité des chutes en Argentine.


Nous commençons par visiter les chutes côté Argentin et la magie opère. Nous vous laissons rêver.

Premières chûtes en arrivant sur le site










L’île Saint-Martin

Vu depuis le sommet de l'île

La petite plage de l'ïle
La traversée en bateau






Les gorges du diable vues de l'Argentine






Le bruit est parfois assourdissant et nous sommes rapidement trempés par l’eau des cascades. Les multiples arc-en-ciel sont superbes.


Belle rencontre aussi ce jour-là avec 2 tour-du-mondistes, Charlène et Géraldine, qui ont commencé leur voyage depuis un mois et font presque le même trajet que nous en sens inverse.

Le deuxième jour, nous profitons des chutes côté Brésil, avec une vision d’ensemble envoûtante.  Ce côté est un peu plus aménagé à l’américaine et demande moins d’effort (donc beaucoup plus de groupes, et de personnes qui n’arrêtent pas de toucher nos enfants – la couleur de leurs cheveux fascine. Louis-Marie a déclaré la journée « agréable » (surtout pour le cadeau du fast-food à midi).

Les gorges du diable vues du Brésil








 Anecdote : les chutes sont peuplées de jolis petits animaux, des coaties, que les gens caressent et nourrissent malgré les nombreux panneaux d’interdiction. Ce sont en fait des animaux dangereux malgré le côté peluche trop mignonne.


Lors de notre première journée aux chutes, nous décidons de pique-niquer malgré la présence de coaties Ils deviennent vite envahissant, nous plions bagages pour aller nous installer plus loin, sur un site où ils ne sont pas présents. A peine avons nos finis de tartiner nos sandwiches qu’une horde de 10 animaux s’approchent de nous en deux secondes ; ils se jettent sur notre sac à dos et essayent de l’emmener. Julien arrive à le récupérer en ne leur faisant cadeau que du pain.
Pendant ce temps, d’autre sautes sur le mur à hauteur de la tête de Margaux pour lui voler son repas. Une dame pousse un cri, ce qui permet à Julien de retirer Margaux à temps, même si elle leur abandonne son sandwich.
Le repas était frugale ce midi, moins que la veille où nous n’avions pas l’ouvre boite pour le pâté. Après ces attaques, il a fallu que nous gardions un œil en permanence sur Louis-Marie et Margaux qui s’étaient mis en tête de chasser les animaux, en leur courant après et en faisant des bruits de tigre, mais surtout sur nos sacs pour ne pas nous les faire chaparder.