Ca y est, nous voici à Buenos Aires et les ennuis commencent
dès notre arrivée.
Tout d’abord, le taxi depuis l’aéroport, qui nous a coûté le
double de ce que notre hôte de la semaine nous avait annoncé. Hôte que nous
n’avons d’ailleurs jamais rencontré, car arrivé dans la rue de notre
appartement, le numéro de l’immeuble n’existait pas. Louis-Marie nous a demandé
– où est la maison ? Elodie lui a suggéré que c’était une maison magique
comme dans Harry Potter et qu’elle allait apparaître entre deux immeubles. Il
n’y a pas cru….
Après avoir contacté notre hôte qui existait bien, il nous
déclare qu’il a annulé notre réservation, ce qui n’était pas le cas. Passons.
22h00, plusieurs heures de voyage dans les pattes, sur un coin de trottoir avec
les enfants, nous avons l’air bien malin. Heureusement que nous avions cherché
un logement en plein centre-ville, dans un quartier calme.
Elodie se lance à la
recherche d’un logement, se renseigne dans un mauvais espagnol auprès
d’étudiants sortant d’université et finit par dégoter une auberge de jeunesse
correcte où le prix est négocié ferme. La fin du voyage approchant, chaque euro
compte.
Sur cette entrée en matière mouvementée, nous trouverons un
autre appartement à louer dès le lendemain matin, à 500 m de notre auberge de
fortune.
Ces quelques mésaventures n’ont pas empêchées la magie de la
ville d’opérer. Nous nous voyons bien poser nos valises à Buenos Aires, un jour
peut-être.
| Place de mai et palais présidentiel (Casa Rosada) |
| Théâtre Colon |
| Tour San Martin à proximité de la gare centrale |
| Congrès |
La ville est très Européenne. Les gens sont très prévenants
et n’hésitent pas à nous renseigner dès que nous sortons la carte (limite
oppressant).
Nous avons visité le quartier de la Boca qui nous a rappelé le
temps où nous habitions l’appartement de Pierrot.
Nous avons dégustée une
viande de bœuf succulente au restaurant (viande coupée à la cuillère) avec de
la roquette (salade aussi bonne que la viande, nous n’en avions pas mangée
depuis des semaines).
Nous nous sommes régalés à quatre heures d’une tarte aux
pommes dans un vieux café où des dizaines d’habitués viennent danser le tango
chaque après-midi.
| Quartier de La Boca |
| Resto de viande, tenu par un fan de foot |
| Ancien théâtre reconverti en librairie |
Nos pauses café
| Avec les danseurs de tango |
Flâneries dans des rues agréables, quelques musées en prime. Louis-Marie est toujours aussi fan, même si son focus actuel sur la mort nous est rappelé à chaque tableau – Les messieurs qui sont peints, ils sont tous morts ? La statue, il est mort ? Tout le monde est mort ! – Pas toujours facile les visites, épuisantes quelques fois…
Quant à Margaux, elle reste égale à elle-même et distribue
des sourires et coucous à chaque personne que nous croissons et qui la regarde.
Après « so cute », nous avons le droit à « que linda »
(qu’elle est jolie). Un vrai petit démon en fait, qui commence à suivre son
frère de partout pour les bêtises avec un sacré caractère – presque normal pour
un mélange de Saillard et de Merle…
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