Arrivée en Nouvelle Calédonie, le soleil, le sourire et les
galères locales commencent.
A l’aéroport, un bagage en moins, perdu dans le transit très
très court de Sydney (sans pose, nous sommes arrivés 10 mn avant la fin de
l’embarquement).
A l’arrivée à Nouméa, pas de voiture. Une erreur de saisie
par la compagnie de location. Elle nous propose une twingo… Après une petite
heure d’attente, notre voiture réservée initialement arrive (un échange avec un
autre client ??...) et nous commençons le périple vers Nouméa.
Arrivée à la chambre, accueil chaleureux par l’hôte et les
moustiques. Elodie a eu une faveur supplémentaire, une piqûre de scolopendre
(extrêmement douloureux – équivalent à
une piqûre de scorpion) qui nous a valu un réveil sous le signe de Google pour
savoir si elle allait mourir ou pas de son côté, et pour connaître les
réductions accordées par les hôtels de l’ile aux veufs de mon côté. Finalement,
la douleur est passée et nous avons pu continuer notre voyage dans le sud de l'ïle.
Internet étant une commodité trop métropolitaine, nous
essayons tant bien que mal de réserver ou tout du moins de prévoir un peu nos
étapes. Avant le départ de Nouméa, une alerte orange orage nous oriente sur
Bourail et Poe, au lieu de Hienghene. Bien nous en a pris au vu des inondations
subies.
La plage de Poe est magnifique avec une eau acceptable pour
Elodie (29°c, un peu frais…), la baignade est superbe, la soirée un peu dure
(les moustiques nous agressent) et encore une nuit sous la tente.
Pour démystifier les belles photos de cartes postales, voici une photo de notre logement (2,2*2,4*1,7m), qui plus est sans lit pour Julien, depuis son abandon en Nouvelle Zélande.
Après Bourail, nous décidons de prendre la route de
Hienghene et de traverser l’orage avec notre Dacia Sandero.
Arrivée sur place,
direction le dispensaire pour Louis-Marie qui a de la fièvre et plus depuis 2
jours (et pas un seul médicament sur nous, car ils sont dans la valise perdue !).
Pour combler la journée, le camping n’a plus d’eau courante, donc plus de douche
et plus d’eau potable (et les comprimés de stérilisation d’eau sont évidemment
avec les médicaments….)
Contre mauvaise fortune, bon cœur, Julien se réserve une
sortie plongée qui sera superbe sur les lieux de tournages d’Ocean avec une
exploration de grottes avec 4 requins pointes blanches qui les suivent à tour
de rôle, sans parler des Napoléons (petit kiff, mais sans bicorne !), des
barracudas (sans les bijoux ?) et de la faune, génial !
Visite du point de vue sur la Poule couveuse où Elodie se
voit proposer de quoi éclairer ses neurones entre deux bouffées de rire.
Passage par les cascades qui sont parmi les plus belles vues
depuis notre départ (les fortes pluies ont peut-être contribuéeS à leur beauté)
avec le passage du fameux bac de la Ouaième.
Julien a failli mourir intoxiquer par les vapeurs de gasoil en demandant les horaires, mention spéciale au pilote qui ne devrait pas pouvoir lire ce post s’il a fait ses 8 heures de quart (« j’aime RIP » dirait les jeunes sur facebook).
Retour sur Nouméa et visite du centre Jean-Marie Tjibaou
tant recommandé. Et bien pour une fois, c’est vraiment très bien !
L’architecture de Renzo Piano est superbe et les expositions et les salles sur
la Coutume et la culture Kanak sont vraiment bien faites. Merci
Catherine ;-)
Départ pour l'île de Lifou
et arrivée en Tribu (enfin, après avoir
été oublié à l’aéroport par notre hôte) ;
Nous arrivons dans un village avec une paillote qui nous
attend et rien… Pour les dîners, il faudra attendre car mariage hier et donc
personne dans notre zone. Pour boire, pour allumer les lumières… personne,
enfin on exagère Julien a réussi à avoir une bière en séchant sur le banc
devant le bar.
Sympa, le côté partage et échange.
Du coup nous décidons de faire une entorse au budget et de
louer des chambres dans un hôtel deux étoiles pour avoir au moins une personne
le soir pour demander une bière…
Par contre les plages sont belles, la mer superbe, l’ile
préservée (98% de forêt sans forcer).
| Marché de Lifou |
Nous trouvons Lifou sympathique mais un peu spartiate ;
pour Julien, un avant-goût du Vanuatu (qui était un protectorat franco-anglais
avant son indépendance…).
Retour pour Nouméa pour Elodie et les enfants qui se sont
ensuite reposés dans un petit hôtel tranquille à côté de la plage et des
commodités. Une étape prévue depuis le début du voyage pour permettre un check
up pour Louis-Marie (qui est en pleine forme) et des vaccins pour Margaux.
Mais surtout, nous récupérons enfin notre valise 20 jours
après notre arrivée. Merci Françoise !
Départ pour le Vanuatu pour Julien et rencontre avec PAM. Une
nouvelle aventure à suivre sous peu.
Pour ceux qui nous cherchent, nous venons juste d’arriver en
Polynésie Française pour un mois.
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